relation fournisseur acheteur

La crise donne du fil à retordre aux responsables des achats

Les achats d’une entreprise coûtent plus cher, c’est pareil pour tout le monde. Par conséquent, les responsables des achats doivent donc trouver des solutions afin d’obtenir les meilleurs prix auprès de leurs fournisseurs. L’objectif étant de pouvoir limiter au maximum les répercussions de la crise.

Les acheteurs dans l’industrie alimentaire sont confrontés à une situation compliquée

Tous les secteurs sont touchés par l’augmentation des prix. La cause est bien sûr l’envolée du cout du gaz et des énergies fossiles. L’effet boule de neige à des conséquences à tous les niveaux et dans tous les domaines, toutes les industries. L’agro-alimentaire est pleinement concernée, avec une flambée des produits frais, des fruits et légumes ou encore des céréales. L’inflation affiche des taux tristement élevés. Mais ce n’est pas essentiellement la guerre en Ukraine qui en est la cause. N’oublions pas que nous avons connu une crise sanitaire qui a considérablement perturbé l’économie mondiale. Néanmoins, les entreprises doivent continuer à faire comme avant, la performance achats est prioritaire, car il est hors de question de choisir la facilité : augmenter les prix.

Proposer les meilleurs prix, des négociations acheteur/fournisseur toujours plus difficiles

Les entreprises le savent, si elles augmentent trop leurs prix, elles perdront des clients. Elles doivent donc envisager deux options :

  1. Baisser sa marge
  2. Négocier de meilleurs prix d’achat

De toute évidence, c’est la seconde solution qui est privilégiée par les responsables d’achat. La mission n’est pas facile, tout le monde le sait, et le bras de fer qui s’engage s’annonce bien délicat. Il n’est pas question non plus de mettre son fournisseur dans une situation de fragilité. Tout le monde doit travailler main dans la main, la crise, on ne s’en sortira qu’ensemble, pas chacun pour soi. Des efforts seront donc nécessaires, pour avoir une relation fournisseur de bonne qualité, qui sera bénéfique après la crise.

Les entreprises vont sans doute devoir former leurs responsables achats à de nouvelles pratiques de négociations, car cette crise risque de durer.